À propos de la soie japonaise Tsumugi
Image : Estampe japonaise "Une femme qui tisse, assise à un métier à tisser à la main", Artiste : Kitagawa Utamaro, ca. 1796. Musée d'art métropolitain, NYC
Ce motif d'oreiller présente une soie tsumugi japonaise vintage provenant d'un boulon de tissu inutilisé créé pour un ensemble Kimono et Haori. Il date du milieu à la fin de l'ère Showa (1926-1989). Technique : tissage. La soie Tsumugi est originaire d'agriculteurs qui ont utilisé les cocons restants après avoir expédié leur meilleure soie au marché. Ils ramassaient la soie des cocons, la filaient à la main en la tirant (Tsumugi) En fil et tisser des Kimono pour eux-mêmes et leurs familles. Avant le tissage, l'amidon est appliqué sur le fil pour le rendre plus lisse et l'empêcher de s'effilocher. Cela se traduit par une main nette au tissu qui s'adoucit avec l'usure du kimono, se conformant au corps du propriétaire au fil du temps. La soie Tsumugi se caractérise également par des flammèches intermittentes et des petits boutons clairsemés, ce qui lui confère une sensation rustique simple. L'effet de motif en soie tsumugi peut être un léger flou entre les bordures des couleurs, tandis que d'autres montrent des frontières plus définies entre les couleurs à l'intérieur du motif. Ta production de tsumugi est devenue une importante industrie locale dans presque toutes les préfectures du Japon. Les tsumugi de Yuki, Oshima, Kumejima et Tokamachi sont particulièrement connus, mais il y en a peut-être d'autres également. Bien que très chers aujourd'hui, les kimonos en soie tsumugi ne sont portés que pour des rassemblements informels à la maison, des achats, des voyages ou des visites informelles à des amis.
Références :
Dalby, Liza Crihfield. Mode et culture du kimono.Yale University Press, 1993.
Yamanaka, Norio. Le livre de Kimono : un guide complet du style et de l'usure. Kodansha International, Ltd, 1982.